Le voilà arrivé au sommet
Aujourd'hui nous avions envie de partager avec vous l'histoire et le parcours d'un entrepreneur qui est parti de rien, et qui a réussi, par sa volonté, sa motivation et son obstination :
Mohed Altrad.
Son enfance :
Il raconte être le fruit d'un viol. Son père était un chef de tribu bédouine en Syrie et sa mère faisait partie de cette même tribu, installée près de Raqqa. Sa mère accouche seule dans le désert, coupant le cordon de son fils avec ses dents, elle est ensuite répudiée par le chef de la tribu et meurt très peu de temps après la naissance de Mohed. Il vit son enfance dans la honte d'être le fils d'une femme répudiée, élevé par sa grand-mère dans la pauvreté et destiné à être berger.
Sa scolarité :
Etant bédouin, il n'a pas accès à l'école et apprend à lire seul.
Contre l’avis de sa grand-mère, Mohed poursuivra des études et suivra un parcours brillant au collège et lycée de Raqqa.
Titulaire à 17 ans du baccalauréat et meilleur de sa région, Mohed bénéficie d’une bourse, octroyée par l’Etat Syrien qui lui permettant de poursuivre ses études en France.
Il arrive en 1969 à Montpellier et mettra plusieurs mois à apprendre le français. Il y a commencé des études en physique et en mathématiques à l'université de Montpellier, puis a obtenu à Paris un doctorat en informatique.
Sa carrière professionnelle :
Pendant ses études, Mohed a travaillé comme ingénieur dans des entreprises de technologie. Il a ensuite passé quatre ans à Abu Dhabi, années pendants lesquelles il a travaillé pour la compagnie pétrolière nationale.
A la fin de son contrat, en 1984, Mohed rentre à Paris et fonde avec 3 amis une société qui fait des ordinateurs portables. L'entreprise a rapidement été vendu.
En 1985, un voisin lui parle d'une d'un fabricant d’échafaudage en faillite. L'entreprise de 200 salariés, Mefran, était en difficulté.
Bien qu'il ne connaissent pas ce domaine d'activité, Mohed Altrad décide d'acheter la société avec Richard Alcock, un ami britannique. Il y investi toutes ses économies.
En un an, la société fait du bénéfice et lance des filiales en Italie et en Espagne.
Il se lance alors dans les bétonnières, les outils de construction et d'autres produits qui attirent la même clientèle que les échafaudages.
En 2003, son entreprise compte 21 filiales et un chiffre d'affaire de 130 millions de dollars. Le groupe compte